La flamme de l’inspiration, circulant d’un grand musicien à l’autre, tracera ici un parcours en triangle, du centre à l’Ouest de l’Europe. Car au delà des formes, des styles et des époques, la distance géographique n’a jamais empêché les compositeurs de se nourrir de l’œuvre de leur voisin même le plus éloigné, dans le temps comme dans l’espace.
Jean-Sébastien Bach (1685 – 1750)
César Franck (1822 – 1890)
Franz Liszt (1811 – 1886)
————— entracte ————-
Maurice Ravel (1875 – 1937)
Une clarinette changée en violoncelle, et qui revient s’affirmer avec ou sans lui. Trois pièces emblématiques de cet instrument, choyé par les romantiques allemands jusque dans les opéras et symphonies. Robert Schumann (1810 – 1856)
Carl Maria von Weber (1786 – 1826)
Johannes Brahms (1833 – 1897)
Deux œuvres venues du répertoire d’orgue (Bach, Franck) et un couple d’opposés (Beethoven / Debussy). Jonas Vitaud a toujours eu de jolies choses à souffler à nos oreilles …. Jean-Sébastien Bach (1685 – 1750) / Ferrucio Busoni (1866 – 1924)
Ludwig Van Beethoven (1770 – 1827)
————- court entracte ——–
Claude Debussy (1862 – 1918)
Un libre bouquet de chefs-d’œuvre venus des deux côtés du Rhin. Pour Robert Schumann, 1840 sera » l’année du Lied » et celle aussi où Chopin commencera sa 3ème Ballade. En miroir, les années 1880 – 90 verront naître en France une réplique à la vague du lied romantique allemand en associant nos meilleurs compositeurs (Fauré, Debussy…) aux plus grands de nos poètes (Baudelaire, Verlaine, Mallarmé …). Frédéric Chopin (1810 – 1849)
Robert Schumann (1810 – 1856)
Henri Duparc (1848 – 1933)
Gabriel Fauré (1845 – 1924)
Où les amoureux de Mozart trouveront leur joie, mêlée cependant d’un peu d’amertume …
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Le prince et le chimiste, ou deux moments très différents dans l’histoire de la musique russe … Puissant appui de L. van Beethoven, l’ambassadeur Andreï Razoumovsky compta parmi les plus éminents mécènes viennois. Il tient une place particulière dans l’histoire du quatuor à cordes. Quant à Alexandre Borodine, il se situe par son étrange destin et son œuvre réduite, un peu en marge des grands compositeurs. Malgré cela, sa grande originalité lui a permis de devenir très cher au cœur de tous les mélomanes.
Alexandre Borodine (1833 – 1887)
Selon ses habitudes, le Festival Musique au Palais mêlera subtilement les talents de musiciens à la renommée diverse : déjà accomplie, sur le point d’éclore, ou à encourager très sérieusement… A côté de Jonas Vitaud, nous avons pu écouter Ariel Sirat, le Quatuor Séléné, Vincent Martinet et ses amis, Martin Quéval … et bien d’autres encore que nous avons été immensément heureux de vous faire découvrir !
Peinture « Musique » de Picasso