Le violon et le piano, vieux compagnons de route, seront ici servis par un bouquet de compositeurs fin-de-siècle, tous plus ou moins amis. A leur suite, le plus français des musiciens hongrois (Franz Liszt), et un Ravel déchaîné dans » Tzigane « , heureux d’avoir trouvé en Jelly d’Arányi la parfaite dédicataire.
Gabriel Fauré (1845 – 1924)
Camille Saint-Saens (1835 – 1921)
Georges Bizet (1838 – 1875)
————— entracte ————-
Franz Liszt (1811 – 1886)
Maurice Ravel (1875 – 1937)
Génération Proust: même sans son amant Reynaldo Hahn, Marcel Proust est en filigrane de ce concert par les figures qu’il convoque. Sa mort, il y a tout juste 100 ans et la fin de la Grande Guerre viendront clore un cycle à la créativité artistique surabondante. A Ravel, il ne restera que quelques années pour composer, un peu plus à la trop discrète Rita Strohl.
Maurice Ravel (1875 – 1937) Cinq mélodies populaires grecques
Gabriel Fauré (1845 – 1924) Mirages
Ernest Chausson (1855 – 1921)
Claude Debussy (1862 – 1918) Trois chansons de Bilitis
Rita Strohl (1865 – 1941) Bilitis (extraits)
Déodat De Séverac (1872 – 1921) Cerdaña, extrait, (piano seul)
Trois mélodies
L’amitié véritable n’est commandée que par le coeur et son fil court dans l’imagination des compositeurs. L’admiration du jeune Gershwin pour Ravel et Berg nous a conduit à le placer au centre d’un triptyque. Tel un jeu de piste, les œuvres s’appellent et se répondent, générant un réseau subtil de correspondances.
————— 1ere partie : François Schwarzentruber
Erik Satie (1866 – 1925)
Paul Dukas ( 1865 – 1935)
Emmanuel Chabrier (1841 – 1894)
————— 2ieme partie : Vincent Martinet
George Gershwin (1898 – 1937)
Alban Berg (1885 – 1935)
————— 3ieme partie : Vincent Martinet
Modeste Moussorgsky (1839 – 1881)
Claude Debussy (1862 – 1918)
Un extrait du répertoire de la clarinette sur 30 ans, dans une époque charnière. De Paris (Chausson 1881, Debussy 1910) à Vienne (Brahms 1894, Berg 1913), l’instrument nous mène de la fin du Romantisme à l’ère moderne, livrant ses possibilités au XXème siècle naissant. Les 2 sonates opus 120 et le Trio de Brahms scelleront son amitié avec le grand clarinettiste Richard Mühlfeld.
Ernest Chausson (1855- 1899)
Johannes Brahms (1833 – 1897)
Haydn et Mozart, l’amitié parfaite ? Compagnon de quatuor et père spirituel, admirations et dédicaces, tout semble harmonieux dans cette relation jusqu’à décembre 1791 où, en tournée à Londres, Haydn s’effondre en larmes en apprenant la mort brutale de Wolfgang …
Joseph Haydn (1732 – 1809)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Ce soir, ils seront 6 autour de Clara Schumann: Robert (l’époux), Félix (l’étoile), Albert (l’élève), Frédéric (le génie) et Johannes (l’élu). Joseph Joachim enfin, l’ami de toute une vie et le dédicataire en 1853 de la sonate F.A.E.
Clara Schumann (1819 – 1896)
Robert Schumann (1810- 1856)
F. Chopin / Godowski (1810- 1849)
Felix Mendelssohn (1809 – 1847)
Robert Schumann, Johannes Brahms , Albert Dietrich
« Mon cher ami,
Vous seul, à peu près, avez su trouver ce qu’il fallait dire et votre lettre m’a profondément ému. C’est bien tout cela qui fait de votre amitié, et pour tant de raisons, une chose rare et précieuse (…) Vous ferez comme il vous plaira, ce sera toujours ce qu’il faut faire. Votre ami dévoué. » Debussy à Paul Dukas.
« Arrête toi, facteur, au son gémi par les violoncelles. C’est chez Monsieur Ernest Chausson 22 boulevard de Courcelles . »
Stéphane Mallarmé.