La prochaine édition du festival Musique au Palais

Automne 2024 au Palais Niel à Toulouse

À PROPOS

Lumières sur l'Ecole de Vienne

Les nombreux liens, tant humains qu’esthétiques, qui unissent Haydn, Mozart et Beethoven, ont très tôt permis aux historiens de les regrouper sous le terme d « Ecole de Vienne » : trois grands génies, pris dans le tournant chaotique d’une fin de siècle tourmentée et dont les œuvres lumineuses continueront pour toujours à éclairer nos vies.

Vienne n’avait vu naître aucun d’entre eux, mais elle les a accueillis et les a gardés dans ses bras jusqu’à leur mort ; on peut vraiment les considérer comme ses fils. Très perméable à l’idéal des Lumières auquel étaient très sensibles ces trois compositeurs, cette capitale avait tous les éléments pour être le terreau fertile qui permettrait de laisser croître leur personnalité. Son esprit et ses goûts étaient très souvent une source d’inspiration ; ses publics – aristocrates et populaires – firent régulièrement honneur aux œuvres des trois hommes. En retour, ils devinrent l’honneur de cet esprit viennois qui marqua si fortement l’époque classique en cette fin de XVIIIème siècle.

Haydn et Beethoven eurent la chance de terminer leur vie dans une gloire qu’ils n’avaient jamais vraiment cherchée. Mozart, en revanche, fut sans cesse désireux d’une reconnaissance durable ; elle n’arriva jamais que ponctuellement à Vienne, heureusement plus souvent à Prague.
Franz Schubert, digne et direct successeur de ses trois collègues et pourtant né dans la capitale autrichienne, aura lui aussi toutes les peines à endurer pour se faire aimer d’autres que ses amis.
Nous contacter
1
week-end
1
lieu
1
thème
6
concerts

LE FESTIVAL EN IMAGE

Lumières sur l'Ecole de Vienne

« Vous allez à Vienne pour réaliser un souhait depuis longtemps exprimé : le génie de Mozart est encore en deuil et pleure la mort de son disciple. En l’inépuisable Haydn, il trouve un refuge mais non une occupation… Par une application incessante, recevez des mains de Haydn l’esprit de Mozart. »

Ô combien prophétique, la célèbre parole du Comte Waldstein notée dans la lettre que Beethoven emporte à Vienne au début de novembre 1792, semble sceller très précocement le destin de son protégé. En même temps qu’elle ouvre la voie aux historiens de l’art, elle résume par une métaphore la situation : Mozart aurait dû être son professeur mais il mourut fin 1791, laissant à Haydn le soin de cet enseignement… Les choses ne se passeront pas si bien entre le maître et l’élève, mais déjà se trouve en place l’esprit de filiation, de trinité qui, à travers Mozart, les liera ensemble par leurs œuvres.
Avant que les révolutions européennes n’entraînent Beethoven, définitivement installé à Vienne, vers une autre esthétique, le désignant pour assumer la transition vers la sensibilité romantique.

Revoir les photos et musiques du festival 2023
error: Désolé mais ce contenu est protégé par droits d auteur