Serge Krichewsky

Elève en hautbois au CNR de Rueil-Malmaison et de Boulogne-Billancourt (92), Serge Krichewsky entre en 1984 au CNSM de Paris dans les classes de Pierre Pierlot (hautbois) et de Maurice Bourgue (musique de chambre). Il obtient un 1er prix à l’unanimité en 1987. Pendant deux ans il poursuit au CNSM ses études de musique de chambre tout en se tournant de plus en plus vers le travail d’orchestre.
A côté de l’OFJ et de l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne, il joue au sein de grandes formations parisiennes ainsi qu’avec l’Orchestre d’Auvergne et l’Orchestre Régional Poitou-Charentes. En 1995, il est nommé second hautbois/cor anglais à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.

En octobre 2000, il fonde avec quelques-uns de ses collègues de l’ONCT la saison de musique de chambre Les Clefs de Saint-Pierre qui propose au public toulousain un large choix de pièces du très vaste rĂ©pertoire de la musique de chambre. La pĂ©riode de 1700 Ă  nos jours est prĂ©sentĂ©e par les musiciens de l’ONCT Ă  l’auditorium Saint-Pierre des Cuisines de manière Ă  mettre en valeur toutes les familles d’instruments de cette grande formation symphonique.
Ă€ la fin de l’annĂ©e 2005, il se tourne vers la direction d’orchestre (Ă©tudes au CRR de Toulouse) et se met rapidement Ă  animer plusieurs orchestres d’étudiants. Il est alors sollicitĂ© Ă  plusieurs reprises pour de grandes Ĺ“uvres chorales : le Requiem Allemand (Brahms), la Passion selon St-Jean (Bach), la Messe du Couronnement (Mozart) et le Stabat Mater de Pergolèse lui permettent l’accès au grand rĂ©pertoire de la musique religieuse occidentale.
La fondation de l’Enharmonie avec le physicien violoniste Matthieu Mambrini au dĂ©but 2011 lui ouvre de nouveaux horizons. Les dimensions de cet ensemble, Ă  partir de celles d’un orchestre de chambre (25-30 musiciens) peuvent s’élargir jusqu’à Ă  une cinquantaine de personnes dans certains cas. La possibilitĂ© est ainsi créée de varier le rĂ©pertoire de l’orchestre en le prolongeant mĂŞme, par delĂ  le romantisme, jusqu’au dĂ©but du XXème siècle. Un champ important s’offre alors Ă  l’Enharmonie et Ă  son directeur musical, avec en plus le souci de redonner Ă  entendre certaines pages un peu trop dĂ©laissĂ©es.
Source : L’Enharmonie

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